Qu’il est terrible de ne pouvoir faire que le constat d’erreurs dont nous payons tous aujourd hui collectivement la facture.
Qu’il est terrible de voir que nous sommes que dans une gestion de la pénurie, désarmés face à l ennemi viral.
Qu’il est terrible de comprendre que la France et les Français ont perdu leur souveraineté, par manque de vision politique.
Alors on crie ensemble » stop à la mondialisation », on diffuse le « produire et consommer local », en espérant un déconfinement proche.
Qu’il serait terrible que la vie reprenne son cours sans intégrer ce que nous vivons et pourquoi nous avons subi.
Qu’il serait terrible de faire le constat que le monde de demain ressemblerait étrangement au monde d hier.
Alors crier « stop à la mondialisation » n a aucun intérêt si rien ne change dans nos comportements, dans notre modèle de consommation, dans notre considération environnementale, etc…
Car tels les moutons de Panurge on suivra et tels les moutons de Panurge on continuera de subir.
En fait la mondialisation n’a t elle pas fait de nous des moutons de Panurge, chloroformés par le toujours plus, anesthésiés par la peur de perdre l apparence d’un confort, dépendants d’une réussite virtuelle, euphoriques dans le paraître…
Ça fait du bien à l ego,mais Ça détruit le collectif dont chacun de nous dépend.
Alors quel monde d’après voulons nous?