» Nous n’en serions pas là si les Occidentaux avaient mieux réussi à endiguer l’épidémie. » a lancé l’Ambassadeur de Chine en France récemment.
Quelle ironie du sort! Alors que les gouvernements occidentaux successifs ont eu pour la Chine, les yeux que Chimène avait pour le Cid, séduits et séducteurs, par le doux parfum de la spéculation, s’invectivent et se permettent aujourd’hui de politiser le sujet sans aucune décence, quand la population doit composer avec le risque médical et va devoir certainement faire face à un véritable bouleversement dans son quotidien.
Il est tellement facile, quelque soit le sujet, de trouver un bouc émissaire, pour occulter ses errances, alors que tous d’un bout à l’autre de la planète ont joué au jeu de la mondialisation.
Aujourd’hui nous assistons encore stupéfaits à ces comportements politiques indigents du monde d’avant.
L’environnement et notre environnement ont fait les frais de ces politiques internationales et nous payons aujourd’hui la facture globale.
On réalise petit à petit que nous sommes au pied du mur d’un autre monde.
Or comment allons nous en débuter l’écriture?
Serons nous acteurs ou spectateurs du changement?
Où seront les arbitrages?
Sur quelles valeurs va s appuyer le monde de demain?
Qu’est ce qui est vraiment essentiel à nos vies?
Le plus grand risque serait bien sûr de ne pas prendre le risque d’ avancer ensemble pour changer.
L’autre risque serait d’ignorer l’effort de changement qui va être nécessaire.
Alors soyons critiques et constructifs pour ne plus avoir à subir. Prenons ensemble ce risque. On doit espérer pour un mieux et un monde plus vertueux.