Nous avançons au gré des annonces vers ce déconfinement qui semble être plus un test qu’un retour à la normale.
Parallèlement nous attendons réellement la nouvelle doctrine et les moyens qui constitueraient le monde de demain.
On ne peut pas avoir subi cette crise, craindre celles annoncées, faire de la peur et des contraintes un quotidien et accepter que dès le 11 mai une relance sociale et économique soit faite de vieilles ficelles.
Or pour le moment toutes les annonces et options nous maintiennent sclérosés dans un modèle consumériste, mondialisé. La perspective d’une transition écologique avec un produire durable s’estompe.
Du coup l’idée d’une production garantissant notre souveraineté semble avoir fait long feu.
Bien avant le choc de notre état sanitaire beaucoup réclamaient déjà « un consommer moins mais consommer mieux. »
Alors « chassez le naturel, il revient au galop ».
Sous prétexte d’une reprise urgente de l’activité économique, on voit les vieux mécanismes qui n’ont jamais été au service du bien de l’humain être la base des décisions gouvernementales.
L’asservissement du monde d’hier risque encore et encore d’avoir de beaux jours.
Quand passerons nous à l’économie de la sagesse?
Ne pas oublier que le brassage de la mondialisation, la prédation environnementale, le productivisme nous a cloués depuis 2 mois au bord du précipice.