La décision: un mot où on ressent tout le poids de l’action!
Certes pas facile de prendre une décision.
Alors on commente, on spécule quand la décision est politique et n’est pas correcte.
Certains avec clémence excusent mettant en avant la lourde responsabilité du décideur.
Soyons clairs: cette responsabilité le politique la connait en postulant pour un mandat.
On ne peut pas être élu pour le meilleur et pas pour le pire. Donc aucune surprise cela fait partie de la charge.
Alors pourquoi plus de circonstances atténuantes pour le politique que pour un médecin, un chirurgien, un pompier, un chef d’entreprise, un directeur d’usine, un commandant de bord avion ou de navire ou même un responsable de aérospatiale! et bien d’autres encore qui tous les jours prennent des décisions engageant très lourdement la vie des uns ou l’économie des autres.
La décision ne peut être envisagée qu’après une anticipation et analyse du rapport bénéfice et risque.
La décision ne peut être une bouteille à la mer ou un pas de deux s’assimilant plus à une errance de la décision.
Elle ne doit plus être une spéculation, une hypothèse dénuée de tout fondement.
Pour le moment on observe, puisqu’on ne peut faire autrement, les décisions d’une techno-structure très centralisée et omnipotente.
Souvent affligeante par l’accumulation d’hésitations, cette tutelle technocratique partage bien volontiers le fardeau de la décision quand l’impasse s’invite.
Devant la tétanie de ces décideurs la population a pris des initiatives avec bon sens, s’est organisée prudemment et solidairement pour avancer.
Le pays est à l’arrêt mais il va falloir redémarrer.
Alors sans relâche dans l’effort et la prudence, avec le temps, de l’analyse et de l’écoute, on va pouvoir, de manière collective n’en doutons pas mettre en place des actions qui petit à petit nous aideront à aller vers le monde de demain.
On ne peut pas toujours tout attendre d’en haut.
L’adaptabilité n’est elle pas notre véritable force?